Une auberge comme refuge en période d'incertitude.
Les guerres mondiales ont laissé des traces dans toute la région de l'Eifel, y compris à Oudler. L'auberge est néanmoins restée un lieu de stabilité. Déjà avant, la famille Kohnen avait déjà fait plus que simplement accueillir des clients. Michel Kohnen s'est fortement engagé dans les débuts du village : il a soutenu la construction du presbytère et de l'église et a encouragé la vie culture dans le village. En tant que premier président de la nouvelle Harmonie musicale, il a donné une impulsion décisive à la vie associative à Oudler.
Sous la direction de Rosa Kohnen, épouse de Joseph Backes, l'établissement a survécu aux troubles de l'inflation, de l'occupation et de la guerre. En période de pénurie, l'auberge est restée un lieu de refuge et de communauté. Ceux qui s'y arrêtaient ne cherchaient pas seulement à manger ou à boire, mais aussi un peu de normalité dans ces années d'incertitude. L'auberge était un symbole de cohésion, portée par une famille qui avait toujours à cœur les intérêts du village.